Close

L’Édito

Panique chez l’intelligentsia française, faut-il quitter les Réseaux Sociaux (Américains) ?

Quelques semaines avant l’investiture de Donald Trump et les saillies d’Elon Musk contre l’Europe, un vent de panique souffle sur nos élites gouvernementales, journalistiques et intellectuelles.

Soudainement l’hégémonie des réseaux sociaux américains pose problème. Oublié Tik-Tok et ses algorithmes conçus pour abrutir la jeunesse occidentale, la censure de Meta ou de passée de Twitter (l’affaire Hunter Biden, etc.), il faut vite créer une plateforme pour remplacer les réseaux sociaux américains !

Et si nous prenions le temps de la réflexion, et au lieu de partir dans tous les sens, nous regardions ce qui existe ? J’entends déjà les commentaires, « Comment cela, mais vous rêvez, il n’existe rien de comparable ! Des copies conformes au GAFAM ou BATX non mais différent avec un positionnement unique oui.

Pourtant, des solutions existent, et je vais vous parler de l’une d’elles que je il s’agit de Smartrezo. Vous me direz quel est cet ovni dans le monde des réseaux sociaux ? En effet, il s’agit bien d’un ovni, et son design désuet, peut en refroidir plus d’un, mais l’originalité de cette plateforme numérique française ne réside pas dans un design révolutionnaire, au look futuriste, où l’objectif est d’empêcher l’utilisateur de réfléchir… elle a une autre ambition et celle-ci me paraît en harmonie avec les valeurs françaises et donc européennes, je vais développer puisque je ne vous demande pas de me croire sur parole !

Tout d’abord cette plateforme fonctionne sans aucun traceurs Google, impossible de traque l’activité des utilisateurs, de recueillir leurs données de navigation pour les revendre. Ce choix déterminant dans la conception de la plateforme par son fondateur, si elle protège les utilisateurs de l’exploitation sournoise de leurs données, nécessite d’avoir un modèle de fonctionnement différent, en effet vous ne pouvez offrir la gratuité, puisque que vous ne vendez pas les données de vos utilisateurs. Pourtant cette plateforme numérique de média collaboratif et réseau social, permet à chacun de s’y inscrire gratuitement… Là vous vous dites, il y a un loup, comment se financent-ils ? Je n’ai pas fini, le financement provient des abonnements premium qui permettent à ces utilisateurs de produire du contenu qui est posté sur les médias de la plateforme (TV locale, TV citoyenne, Souveraineté Numérique, Acteurs Locaux en Mouvement et bien d’autres) ainsi que sur leur propre blog au sein de la plateforme. L’ensemble de ces médias et blog sont accessibles à l’ensemble des internautes. L’autre point important, c’est que pour s’inscrire même à titre gracieux et sous un pseudo il faut montrer patte blanche. Votre identité est vérifiée, cette démarche est fastidieuse pour la plateforme, mais elle dénote une éthique rigoureuse et evite l’inscription de mineurs inscrits, de fermes à troll et autres individus malveillants. Révolutionnaire n’est ce pas ?

Ces quelques éléments reflètent une philosophie qui n’a rien à voir avec les autres réseaux sociaux. L’objectif de cette plateforme n’est pas de vous maintenir enfermé dans un monde virtuel et dans des bulles de filtres mais de vous ouvrir à la diversité des activités, des acteurs de la vie locale qui vous entoure. L’objectif est de vous fournir un contenu de qualité qui vous apporte de l’information dans la vraie vie, autour de vous. C’est une façon d’envisager le numérique au service de l’humain et non l’inverse. Il y a bien d’autres fonctionnalités basées sur ces principes que je vous invite à découvrir.

Pour finir, comme je suis un utilisateur de cette plateforme et que j’y publie du contenu, là aussi je vous invite à découvrir un modèle différent. Si l’interface de publication peut apparaître frustre au début, on s’y habitue très vite. Les points positifs sont ailleurs. Comme je vous l’avais laissé entendre, il n’y a pas de traceur pour collecter vos données privées, seulement quelques traceurs techniques dédiés à la plateforme pour tracer l’activité comme le comptage des vues mais non individualisable.

Pour les articles, 1 vue signifie que l’utilisateur est resté 1’30 sur la page, pour les vidéos 1 vue signifie que la vidéo a été visionnée aux 2/3 sans avance rapide. Fini le comptage des videos qui n’ont été regardées que 10 secondes ou que l’on a lancée par un clic malheureux. La philosophie est différente, la qualité est privilégiée sur la quantité.

Si votre objectif est de partager du contenu pour que cela apporte de la matière à réflexion et non pas pour une autosatisfaction (quel nombre de like là vais-je obtenir), alors vous pourriez y trouver un intérêt.

Permettez-moi de partager quelques chiffres sur 2024 :

Voici une copie d’écran des résultats pour 2024 sur mes articles :

Et voici pour mes vidéos :

vidéos

C

ela interpelle, non ? Par exemple la vidéo 24273 dure aux environs de 25-30mn, le nombre de vue correspond à des visionnages d’au moins 2/3 de cette durée…

Certains trouverons à redire à ce petit coup de pub, qui n’en est pas vraiment un. Ce que je souhaiterais que vous reteniez, il ne sert à rien de pousser des cris d’orfraies face aux changements qui se profilent avec l’arrivée de Trump au pouvoir appuyé par Elon Musk et le ralliement des autres géants de la tech sous leur bannière. Il n’est pas nécessaire de re-créer ce qui existe, regardez autour de vous, l’écosystème numérique français est riche. Il y a des initiatives qui ne correspondent pas nécessairement à la philosophie des réseaux américains ou chinois et alors, ils ont aussi leurs forces et leurs faiblesses, mais il est aussi intéressant de les utiliser ! Alors au lieu de pleurer, ou se lamenter et si vous franchissiez le pas ?

Encore une petite chose, il n’est pas nécessaire d’interdire ou boycotter les Réseaux Sociaux américains ou Chinois, mais utilisons-les comme moyen de diffusion supplémentaire de notre production sur nos plateformes ! Utilisons-les à notre bénéfice !

scroll to top