Ces derniers mois, les #cnil européennes ont tour à tour condamné l’utilisation des balises #GoogleAlanytics pour non-conformité avec le #rgpd à juste titre, et c’est d’ailleurs une décision que nous devons saluer.
Cette mesure d’interdiction à appliquer par l’ensemble des acteurs recourant à #googleanalatics ne va pas sans poser des problèmes d’ordre pratique, et il est à parier que nombre de sites internet marchands ou non ne soient pas en conformité avec ces décisions. Mais si de plus en plus d’utilisateurs finaux, soucieux de la protection de leurs données se penchent sur la question, les choses pourraient évoluer rapidement, compte tenu des sanctions encourues par les entreprises en infraction avec le #rgpd.
Cependant, même si les #CNIL européennes savent réagir et mettre l’accent sur des usages du balisage qui posent interrogation, il semble que certains aspects de cette pratique n’aient pas été pris en compte…
En effet, Google, Facebook mais aussi les Tik-Tok et autres réseaux sociaux des géants du numérique américains ou chinois proposent des API (Application Programmation Interface), qui permettent par exemple de déclencher une vidéo sur un site ou une plateforme tierce (Par exemple lorsque vous insérer l’API YouTube dans une page de votre site). Or, ces API possèdent également des balises qui au contraire de #googleanalytices, sont destinées au seul usage des plateformes des fournisseurs (Google, Facebook, etc…) Lors de la consultation d’une vidéo balisée, des données personnelles comme ip de l’ordinateur, identifiant, type de navigateur, type d’OS, etc… utilisés lors de la consultation de cette vidéo balisée par exemple pourront être récupérées, auxquelles pourront être attachées le type vidéo regardées. Ceci permettra par exemple en fonction des thématiques de se faire une idée sur vos orientations politiques, alimentaires, sexuelles…
Il serait intéressant de mon point de vue que la CNIL, se penche sur cette partie-là et somme les géants du numériques de cesser de s’approprier nos données sans vergogne ! Je serais curieux aussi, de comprendre ce qu’entraine en termes de traçage l’utilisation d’un navigateur comme Chrome, Edge Safari, ou même Brave. Ce dernier malgré ses revendications de navigateur protecteur de vos données, utiliserait des balises Google, à vérifier…
Ces questions me paraissent légitimes, et j’aimerais vraiment que des experts et la CNIL se penchent sur la question, en effet l’hégémonie des géants américains du net est extrêmement préoccupante et pose non seulement des problèmes de sécurité des données, de souveraineté mais aussi de pouvoir d’influence. Comment s’assurer que notre navigation internet n’est pas influencée, orientée ? Comment s’assurer que ces puissances numériques ne façonnent pas les opinions publiques ?
Peut-on croire qu’un acteur comme Google qui a environ 65% de part du marché dans le monde occidental (Leptidigital), qui héberge un grand nombre de site dans ses différents Data Center ne puisse avoir une idée précise de notre activité sur le net ? Quelles traces d’activité sont-elles capturées et pour quel usage ?
Quand on imagine les informations amassées sur des millions, voir des milliards de personnes, on est en droit de se demander, quel usage va en être fait, surtout connaissant les penchants transhumanistes des dirigeant s de ces grands groupes américains, je ne parle pas du risque non moins effrayant des données amassées du côté chinois, connaissant le totalitarisme affiché du régime politique !
Peut-on encore ignorer en tant qu’individu, mais aussi en tant que population les risques anti-démocratiques que présentent l’hégémonie quasi monopolistique de ces entités, qui si elles sont privées, n’en restent pas moins Américaines et œuvrent pour les intérêts et la suprématie (au moins numérique) américaine…
Ne pensez-vous pas qu’en tant que citoyen, il ne serait que trop temps de se saisir de ces sujets ? Ce combat pour la protection de nos données, reste un combat de tous les instants, mais compte tenu des enjeux, c’est un combat qui vaut la peine d’être mené !