Editorial du numérique du 23 octobre 2022
Comme vous le savez, je suis plutôt un ardent défenseur de la souveraineté numérique. A ce titre il y a quelque chose qui me titille depuis longtemps chez nos acteurs du numérique français… Il s’agit de cette désagréable manie de trouver des noms d’entreprises ou de produits à consonance anglo-saxonne et il suffit de se pencher sur les plus connues pour le constater et il y a maints et maints exemples. Est-ce un cruel manque d’imagination ou sommes-nous donc totalement vassalisés à la culture anglo-saxonne ?
Pourtant l’industrie française, notamment dans le luxe, mais pas uniquement, a su porter des noms devenus prestigieux et qui ont conquis l’international, bien entendu on pense à Hermès, Louis Vuitton mais aussi à Dassault, et bien d’autres encore… Il n’est donc pas à craindre qu’un nom français soit un obstacle à une internationalisation.
Cette soumission à l’hégémonie américaine n’est-elle pas le signe d’une abdication de notre volonté d’être une référence reconnue dans le numérique. Je rappelle qu’un grand des télécommunications s’est appelé Alcatel, etc…
Je sais que ce petit mot de mauvaise humeur est dérisoire, mais je me permets de poser cela là !